COSMEBIO œuvre en faveur du développement d’une cosmétique naturelle et écologique basée sur des produits issus de l’agriculture biologique et de la « chimie verte » (1). Les acteurs de la filière considèrent que la cosmétique écologique et biologique doit prendre en considération les hommes qui la soutiennent, la démarche scientifique qui l’améliore et enfin la nature en qui elle puise son efficacité et sa légitimité.
Naissance de COSMEBIO
Au début des années 2000, une dizaine de laboratoires cosmétiques convaincus du danger de l’utilisation abusive de la chimie lourde, ont posé les fondations de la Charte de la « Cosmétique Ecologique et Biologique ».
En partenariat avec des organismes de certification indépendants (Ecocert et Qualité France), deux cahiers des charges ont été déposés en 2003 et en 2004 auprès du Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi. Ces cahiers des charges définissent de façon précise et détaillée les exigences que doit présenter un produit cosmétique bio ainsi que les modalités de sa production et de son contrôle par un organisme de certification agréé.
Les trois piliers fondamentaux de la charte COSMEBIO
COSMEBIO est animée par la conviction qu’il y a une convergence entre « deux philosophies : celle d’une cosmétique écologique et naturelle, basée sur une relation de confiance et de transparence tout au long de la filière, et celle d’un développement « soutenable », visant à préserver une croissance responsable et sans danger pour les générations futures. » Cette conviction s’appuie sur 3 piliers :
- Le respect des hommes, l’éthique, la responsabilité sociale
- La promotion d’une recherche scientifique continue, capable d’encadrer et de contrôler les pratiques
- Le respect de la Nature, de la biodiversité, par le soutien à l’Agriculture Biologique
Les principes fondateurs de la charte sont les suivants :
- Offrir des produits finis contenant des ingrédients naturels ou d’origine naturelle prioritairement issus de l’Agriculture Biologique.
- Exclure les matières premières et les conservateurs sujets à controverses écologiques ou sanitaires
- Garantir des procédés de transformation et de fabrication non polluants.
- Respecter les normes de l’Agriculture Biologique
- Garantir des produits contrôlés par un organisme de certification indépendant sur la base d’un cahier des charges reconnu.
- Informer les consommateurs de manière claire et objective.
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