Vivre au naturel

Les phytohormones

En phytothérapie, les phytohormones désignent des substances qui miment les hormones présentes dans le corps humain. Les plus connues d’entre elles, les phytoœstrogènes, sont des substances naturelles végétales qui présentent une structure proche de l’œstradiol (un œstrogène), l’une des principales hormones féminines…. Présentées comme une des solutions aux désagréments qui touchent la plupart des femmes arrivant en période de ménopause et qui connaissent alors bouffées de chaleur, nervosité, changements d’humeur, sécheresse vaginale etc …, elles restent finalement très mystérieuses et souvent redoutées … Un point sur l’état des connaissances à ce sujet…

À quoi sert l’œstradiol chez la femme ?

Quelle est son importance lors de la ménopause ?

Cette hormone, considérée comme la principale hormone femelle, est sécrétée par les ovaires et son taux augmente très fortement au moment de l’ovulation. Elle permet également le maintien des caractères sexuels secondaires chez la femme. Lors de la ménopause, sa sécrétion diminue peu à peu, entraînant une irrégularité des règles, puis, à terme, leur disparition complète. D’autre part, cette carence en œstrogènes est responsable de la majorité des troubles de la périménopause, à savoir bouffées de chaleur, troubles du sommeil etc …Comment agissent les phytoestrogènes ? Où les trouve-t-on ?

Les phytoestrogènes sont capables de se lier aux mêmes récepteurs que les œstrogènes humains. Proposés parfois comme une alternative aux traitements hormonaux substitutifs destinés à supplémenter les hormones défaillantes, ils possèdent certains effets similaires à ceux des œstrogènes et d’autres effets inverses de ceux des œstrogènes. Des études scientifiques ont montré leur implication dans la diminution des bouffées de chaleur par exemple.
Les phytoestrogènes les plus célèbres sont les isoflavones que l’on trouve principalement dans le soja ainsi que dans le trèfle rouge et le raisin. D’autres plantes comme la sauge, le houblon en contiennent également.

Autour des phytohormones aujourd’hui …

Aujourd’hui la polémique enfle autours des phytohormones, avec leurs partisans d’un côté, et leurs détracteurs de l’autre.
A l’origine, il y a un avis de l’AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) de mars 2005 destiné à évaluer la sécurité d’utilisation des phytoestrogènes. Après étude des données scientifiques disponibles l’AFSSA a conclu qu’au delà de 1 mg/kg pc/j, les résultats des études ne permettaient pas de conclure si la consommation de phytoestrogènes présentait un risque ou non pour des quantités plus importantes.
En effet, certaines études sur l’animal ou sur des cultures de cellules chez lesquels on avait artificiellement provoqué un cancer ont montrés que les phytohormones pouvaient favoriser la progression de celui-ci.
A contrario, les études cliniques réalisées chez la femme n’ont montré aucun risque associé à la prise de phyto-hormones. Bon nombre d’entre elles font même état d’une réduction du risque de cancer du sein associée à la consommation d’isoflavones de soja et on constate que les femmes, dans les pays asiatiques où la consommation de soja est très élevée présentent un risque de cancer du sein réduit !

Alors que penser des phytohormones ?

Même si les dernières études sur les phytohormones se sont révélées positives, tant qu’il n’existera pas de consensus au sein de la communauté scientifique, il est absolument nécessaire d’appliquer le principe de précaution. La prise de phytohormones est donc déconseillée aux femmes ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancers du sein. Un avis médical est donc toujours nécessaire pour ces personnes, ne serait-ce qu’en raison à cause du risque d’interactions entre phytoestrogènes et traitement anticancéreux sous forme de médicament.

Publié le 26/02/2010 par Fleurance Nature, modifié le 14/03/2018

Commentaires (2)
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Mais il ya des certain hormones qui jusqu'a maintenant sont

mal connu

khaldi
posté le 18 mars 2010

on m'a opere et enlever tout les trompes l'uterus les ovaires cumeur sur l'ovaire borderlane comme ils disent pas de cancer pas de chimio glande tyroide ratatinée prend un tcaps sans adjuvants beaucoup de bouffees de chaleur rien n'y fait. circulation mauvaise; mal aux jambes aux pieds j'essaie actee.mais la boite n'est pas finie. je n'ai pas eu de tumeur de rechute rien depuis 2005 mais ces bouffees de chaleur peuvent provenir du traiteent de latyroide lorsque je lai arretee cela s'est arrete !! que dois-je prendre? le mieux surtout secheresse vaginale

NADIA ROSE JOUVE
posté le 31 mars 2023