Vivre au naturel

Zoom sur les perturbateurs endocriniens

Au cours des dernières décennies, diverses études scientifiques ont attiré l’attention sur des effets éventuels sur les organes ou la fonction de reproduction de substances chimiques présentes dans l’environnement ou dans des produits de consommation. Ainsi, de fortes préoccupations sont exprimées par certains scientifiques, des organismes de recherche indépendants et des associations sur l’impact sanitaire de ces substances appelées perturbateurs endocriniens sur le système hormonal.

Voici les principales sources de perturbateurs endocriniens :

– PHTALATES : on peut en trouver dans les plastiques souples, les bouteilles plastiques d’huile, d’eau, les parfums, les déodorants, les lotions après rasage, les shampoings, les aérosols pour cheveux, les vernis à ongles…

– BISPHENOL A : on peut encore en trouver dans certains films alimentaires, les tickets de caisse, mais aussi dans les lunettes de soleil, CD, DVD, casques, téléphones portables, jouets … Plusieurs enseignes ont déjà supprimé le bisphénol A de leurs tickets de caisse, ils sont donc garantis sans Bisphénol A mais il y a des bisphénols allant jusqu’à Z suspectés d’être tout aussi toxiques.
On en produit environ 3 millions de tonnes par an dans le monde.

Le bisphénol A a été interdit en France dans les emballages alimentaires (bouteilles en plastique, barquettes pour micro-ondes canettes, boites de conserve) depuis le 1er janvier 2015 mais pas les autres bisphénols ni d’autres perturbateurs endocriniens potentiels, ce qui implique de fuir au maximum tout aliment gras conditionné dans du plastique (en particulier s’ils mentionnent les symboles 1,3,6,7 entourés d’un triangle au dos).

– DIOXINES ET FURANES : on peut trouver des furanes dans les pesticides, les additifs pour produits de nettoyages et de lessives, on peut même en retrouver dans les viandes. Les dioxines sont présentes dans les émanations des incinérateurs.

– DDT : c’est un pesticide interdit aujourd’hui mais malheureusement rémanent dans l’environnement et qui peut potentiellement être retrouvé dans les viandes.

– PBDE (polybrominated diphenyl ethers) : retardateurs de flammes trouvés dans les moquettes, la mousse des coussins, des fauteuils, ou encore dans les rideaux, literie et autres textiles, peintures, voitures, télévisions…).

– ALKYLPHENOLS : on les retrouve dans certains détergents.

– PARABENS : Conservateurs que l’on retrouve principalement dans de nombreux cosmétiques (non bio) et médicaments…

– 4MBC (4méthylbenzilidènecamphor) : on le retrouve principalement dans les crèmes et huiles solaires non bio.

– Sans oublier les nombreuses molécules présentes dans la fumée de cigarette (pas moins de 4700 toxiques et 1015 radicaux libres par bouffée !).

Tous ces perturbateurs endocriniens sont bannis de la composition des produits labellisés bio.

Pour aller plus loin : apprendre à décrypter une étiquette cosmétique

Publié le 15/11/2017 par Fleurance Nature, modifié le 30/03/2021

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